Maillochage

Sans attendre, le "carreur", troisième souffleur, vient prendre la canne. Si l'importance de la pièce l'exige, il procède à un second cueillage, en recouvrant la première paraison. Avant de souffler, il entreprend un "maillochage" pour bien répartir la pâte autour de la masse de verre et la centrer à nouveau. Il s'assied sur le banc, établi du verrier, fait d'une planche épaulée par deux bras, les "bradelles", entre lesquels il prend place. Puis il pose la canne horizontalement sur les bradelles et la fait rouler de la main gauche pendant que de l'autre, il tient un moule humide en bois ou en métal ressemblant à une louche, la "mailloche", dans le creux de laquelle tourne la paraison en fusion. Voir soufflage du verre, paraison, soufflage, façonnage.