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L’une desparticularités des vins Laroche à Chablis est que certains sont présentés encapsule à vis. Une grande partie de la production a ainsi adopté ce type debouchage à partir de 2003, y compris les grands crus de Chablis : une premièredans le petit monde du vin, qui en a fait jaser plus d’un !
Pourquoi unchoix si radical ?
Pour une raisonéconomique d’abord. La production de liège de qualité se raréfie en raisond’une hausse de la demande et la filière viticole compte de plus en plus dedifficultés d’approvisionnement en bouchons de qualité. Parallèlement - etcorollairement, le fameux « goût de bouchon », dû en grande partie aux matièrespremières de moins bonne qualité qu’avant, augmente dans des proportions nonnégligeables. Aujourd’hui on estime que 5 à 10% des vins seraient bouchonnés.Il eût été inconcevable que les producteurs exposassent les consommateurs à detels aléas…
Pour une raisonde conservation ensuite. De nombreuses dégustations comparatives ont démontréles avantages du bouchage en capsule à vis. Le vin conserve davantage defraîcheur, se fatigue moins vite (une avancée majeure pour les vieux millésimes!) et surtout bien sûr, le goût de bouchon est totalement inexistant. Quant aufameux poncif de la respiration du vin, James Halliday, oenologue australien,explique que “beaucoup de gens se trompent en croyant que la capsule à vis vabloquer le processus de vieillissement. Il y a suffisamment d’oxygène dans levin et dans le goulot entre le disque et la capsule pour provoquer desmaturations. Et les plus intéressantes se développent en mode anaérobique, sansoxygène ».
Pratique àouvrir, la capsule permet aussi de refermer facilement la bouteille entamée.Autre avantage : les bouteilles peuvent être stockées couchées, debout ou mêmeà l’envers. Et pour les inconditionnels du « plop », reste le passage en carafe!
L’économie dumarché du liège : un avenir bouché ?
Les forêts dechêne-liège peuplent tout le bassin méditerranéen : Portugal (670'000 ha),Espagne (480'000 ha), Maroc et Algérie (400'000 ha chacun) et Tunisie (100'000ha).
Beaucoup deproducteurs portugais ont diversifié leurs sources d’approvisionnement pourmaintenir leur domination sur un secteur d’activité florissant, pesant 900millions d’euros par an.
Comme pour lavigne, le chêne-liège nécessite un degré de maturité avant d’entrer enproduction (25 ans d’âge minimum). Le liège n’est prélevé qu’une fois tous les10 ans et ce jusqu’à un âge avancé de l’arbre d’environ 170 ans.
La moyenne deprélèvement annuel d’une exploitation forestière se situe autour de 230 Kg parhectare. Seuls 15 % de la matière sont destinés à à la transformation enbouchons de vins fins, ce qui représente les 2/3 des revenus d’un propriétaireterrien.
Le volume debouchons-liège est estimé entre 13 et 14 milliards d’unités. D’où des tensionssur les approvisionnements en matière première qui ont incité les producteurs àintensifier les prélèvements, à raccourcir les temps de développement et dematurité, à incorporer des matières plus poreuses, moins souples, moins denses.
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